Connect with us

Actualités

Sa grave blessure, son leadership, ses objectifs…Les confidences Virgil Van Dijk

À 32 ans, Virgil Van Dijk est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de l’histoire. Après sa grave blessure, le Néerlandais est de retour à son meilleur niveau cette saison. Il s’est récemment livré en exclusivité pour France Football et a fait le point sur sa carrière.

 

Son ressenti après sa grave blessure en 2020 ? 

« Les deux premières semaines ont été horribles. Je ne pouvais rien faire. On est allongé sur son lit, on perd beaucoup de muscle, on se voit maigrir. Le seul moyen de s’en sortir, c’est de se relever. Alors on est partis à Dubaï en famille. Et je dois avouer que j’ai vécu l’un des meilleurs moments de ma vie. D’avoir ma femme et mes enfants, de les voir tous les jours, ça m’a donné un énorme coup de boost. J’avais ma routine, mon physio vivait aussi avec nous, et j’ai pu revenir le plus vite possible, avec la meilleure forme possible. À mon retour, je me suis vite bien senti. »

 

A t-il douté de sa capacité à revenir à son meilleur niveau ? 

« Les moments de doute surviennent seulement après l’opération. On a beaucoup de temps pour réfléchir, cogiter, on ne dort pas bien, on est fatigué, on a mal. On entend aussi que 75 % des joueurs qui se sont fait les croisés ont des difficultés à revenir. On a beaucoup de choses qui circulent dans la tête. Mais je me suis documenté, j’ai regardé beaucoup de choses, j’ai travaillé pour revenir au même niveau. Je n’ai jamais abandonné et, à un moment donné, j’ai vu que ça revenait. Aujourd’hui, je suis revenu exactement là où je voulais être. »

 

Les critiques reçues la saison dernière :

« Personne au monde n’est à l’abri des critiques. Ce serait un mensonge de dire le contraire. Mais je pense être assez doué pour gérer ça. Mon année 2022 a parfois été compliquée au niveau du jeu, de l’équipe, au niveau personnel aussi. C’est à ce moment que les critiques sont arrivées, des critiques de paresseux comme je les appelle. Mais je reste calme face à ça, je me focalise sur moi, je me détends et je fais taire les bruits. Si je gère ça bien, c’est aussi parce que je prends beaucoup de recul dans la vie. J’ai une femme formidable, quatre magnifiques enfants, je sais très bien ce qui est important. J’ai aussi appris au fil du temps que les compliments ne font pas vendre, ne ramènent pas de clics. Tout le contraire des buzz négatifs. Certaines personnes disent des choses juste pour le plaisir de dire des choses. Mais ce n’est pas grave, je le gère bien. »

 

Lui arrive t-il de douter ?

« Non. Jamais. On traverse tous des moments difficiles, que ce soit dans notre jeu, au niveau des blessures ou autre. Mais dans ces moments-là, il ne faut pas essayer de prouver quoi que ce soit, sinon tu fais des erreurs. Je reste, au contraire, tranquille, détendu pour profiter de la pression et du privilège que j’ai de jouer au football au plus haut niveau, dans des stades remplis, face aux meilleurs joueurs de la planète. Tu ne dois jamais douter de toi-même, sinon tu te dévalorises déjà. »

 

Son leadership : 

« Les qualités-là, on les a ou on ne les a pas. Mais il ne faut pas non plus forcer les choses. Si vous sentez que vous devez dire quelque chose, vous le dites, si vous pensez que vous ne devez pas le faire ou que ce n’est pas le moment, vous ne dites rien. Ça doit rester naturel. Pour moi, ça l’est. Et je joue dans une position depuis laquelle je vois tout et où il est plus simple de parler, de communiquer, et de rester en alerte sur l’ensemble des choses. Je suis content d’avoir ce leadership en tant que défenseur central. C’est important. Dans le vestiaire aussi, j’aime bien parler. Ici, nous avons aussi cette culture de vestiaire où les joueurs peuvent dire ce qu’ils veulent quand ils le veulent. Nous avons beaucoup de joueurs capables de prendre la parole et de bien le faire. »

 

En 2019, il n’a pas été dribblé pendant 65 matchs :

« Je ne suis pas un grand fan des statistiques. Donc, franchement, ça ne changeait rien pour moi. Je ne commençais jamais un match en me disant : attention, le record peut tomber aujourd’hui. J’arrivais sur le terrain en voulant faire mon travail du mieux possible. Rien de plus. Cette statistique ne nous a jamais rapporté des points ou des victoires. Vraiment, je n’ai jamais ressenti de pression autour de ça. Et puis, vous savez, j’adore la pression. Pour moi, c’est un vrai privilège. Je ne dis pas ça juste pour le plaisir. »

 

Sa relation avec Jurgen Klopp :

« J’ai une excellente relation avec le coach, sur et en dehors des terrains. Je suis très proche de lui. Dès le premier jour et dès notre première conversation, j’ai ressenti une vraie connexion. Il est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu rejoindre Liverpool. Il a été phénoménal pour le club et pour moi. Je serai toujours reconnaissant de tout ce qu’il a fait pour ma carrière. Il a joué un rôle important dans mon succès, m’a même donné le brassard cette saison. Un jour, je me poserai avec lui pour évoquer tout ça et on se remémorera nos souvenirs en commun. »

 

Les attaquants contre lesquels ils n’aiment pas jouer :

« Ce qui me plaît avec le plus haut niveau, c’est justement de pouvoir affronter des nouveaux joueurs, de pouvoir faire face à de nouveaux défis à chaque match. Récemment, j’ai eu Rasmus Höjlund au marquage. Il est jeune, apprend encore, mais est déjà très fort avec le ballon, très rapide. »

 

L’attaquant le plus fort conter qui il a joué ? 

« Je crois que je vais rester sur Olivier Giroud. À chaque fois, on a l’impression de le tenir, de bien le marquer, mais il arrive toujours à marquer d’une manière ou d’une autre avec sa tête, son pied, son genou. Il a souvent marqué contre moi. Après, je ne dois pas oublier Agüero qui était très fort, Haaland évidemment, Gabriel Jesus aussi. Tous rendent vos matches très difficiles. »

 

Quel est son objectif maintenant ?

« Le dernier titre remporté par les Pays-Bas remonte à 1988. C’est beaucoup trop loin. Ce serait un rêve de pouvoir mettre fin à ça. Mais de manière générale, je veux tout gagner à nouveau. Cette année 2024 pourrait être une grande année pour Liverpool et les Pays-Bas. J’ai hâte de voir ce qui nous attend. » (Déclarations via l’équipe.fr).

 

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles dans Actualités